mercredi 2 avril 2008

Soubetsukai no2

Après la fête d’au revoir de Yuki-sama et d’Akagi avec le Bureau, nous avons fait la fête pour tous ceux de notre département qui changent de poste hier, le 1er avril.
Une fois encore, nous avons débuté la soirée dans une Izakaya, c’est-à-dire une taverne traditionnelle japonaise où l’on sert des plats à partager (ci-dessous, plat de sashimi et de agemono – plats frits). Puis nous avons continué la soirée dans un karaoke (youppi!!).
Au cours de la soirée, toujours à l’izakaya, il y eut une période intense de photographie dans le tokonoma (alcôve traditionnelle dans les pièces de la maison qui servent à exposer de l’art ou des objets de valeur).Urano-san jouait au « placeur » en nous apportant desaccessoires à utiliser pour notre photo (dans mon casun coussin, un cintre et un couvercle en céramique quifut malencontreusement brisé…)
Bref, autre séance de photos compromettantes…



















lundi 31 mars 2008

Dernière journée pour l’équipe Saikou!














Aujourd’hui, 31 mars, c’est la dernière journée avant le grand chamboulement de l’année. Comme je l’ai déjà expliqué, chaque année au printemps s’effectue la rotation de la fonction publique au Japon. Les employés gouvernementaux, préfectoraux et municipaux qui occupent le même poste depuis deux ans changent d’emploi.
Dans le cas de notre bureau, Yuki-sama et Akagi-san nous quittent. Cela fait un gros trou dans le personnel du bureau (nous somme 6……) qui formait jusqu’à maintenant une équipe saikou (top!).
Une succession de gens se sont présentés au bureau tout au cours de la journée pour donner leurs meilleurs vœux à Yuki-sama, et pour souhaiter une bonne chance à Akagi-san. Nous sommes sortis sous les cerisiers pour le lunch, tous ensemble, et avons célébré un peu cette dernière journée. Il est bien dommage que cette équipe se sépare et même moi qui suis là seulement depuis 1 mois, j’en suis bien triste.
Mais ce n’est qu’un au revoir et nous reverrons Akagi-san régulièrement et Yuki-sama viendra nous voir aussi. Il faut voir ça autrement : ce n’est pas une fin mais un nouveau commencement (^^)y

さようなら言わなくて - また今度言ったほうがいいんじゃない?

Osaka & la fièvre Kitty

Osaka, 2e plus grande ville du Japon après Tokyo, est à quelques heures de Tanabe et j’ai décidé d’aller y passer la fin de semaine.
Ma principale raison pour y aller n’est pas culturelle – j’ai déjà par le passé visité Osaka et la région environnante, riche en temples, musées et histoire. Je dois donc admettre que ma motivation pour ce petit voyage est purement commerciale.
Donc, je suis partie avec une valise quasi-vide, et je suis revenue en trainant une valise remplie de trucs (pour ma défense, ce sont principalement des cadeaux); mon principal achat étant un nouvel appareil photographique (le mien étant antique).
Durant mon errance à travers les foules d’Osaka (il y a beaucoup de monde!) je suis tombée à chaque coin de rue sur des petits magasins vendant des omiyage, des présents que l’on ne peut se procurer que dans la ville ou région ou l’on se trouve et que l’on rapporte à tout notre entourage.
J’avais mentionné plus tôt (voir Cueillir des clémentines) les distinctions régionales qui existent au niveau de la nourriture. Ces distinctions se reflètent principalement dans la culture des omiyage . Ainsi en voyageant à Osaka, reconnue pour ses takoyaki, les boutiques d’omiyage offrent principalement des ensembles pour faire des takoyaki, des articles en forme de takoyaki (ex : portes-clefs), et d’autres articles arborant des takoyaki (ex : papeterie).
Maintenant, on peut faire la transition Kitty :
Hello Kitty est un miracle de marketing. Un « success-story » sans précédent. Créée en 1975, Hello Kitty devient vite populaire et Sanrio fait la sortie d’innombrables marchandises

à l’effigie de Kitty-chan. Elle a tôt fait de traverser les océans et maintenant, elle est reconnue à travers le monde.
Sanrio a rapidement exploité la culture des omiyage en créant des versions costumées de Kitty-chan exclusives à chaque préfecture, région et ville du Japon. Les costumes de Kitty-chan sont basés non seulement sur les aliments renommés dans cette région, mais aussi sur ses légendes et ses monuments célèbres, ou sur les sports qui y sont pratiqués.
Étant étudiante lors de mon premier voyage au Japon, je n’avais pas beaucoup de moyens pour acheter des souvenirs. En prenant conscience des multiples costumes de Kitty, j’ai donc décidé d’en faire collection : une (ou plus) Kitty pour chaque endroit du Japon visité.
J’ai uns Kitty qui fait de la planche à neige pour Nagano, une Kitty déguisée en pirate pour Hakone, une Kitty-Lolita en robe noire et cheveux bouclés pour le quartier de Harajuku à Tokyo, et j’en passe!
Maintenant que je ne suis plus étudiante, je me suis un peu laissée emportée par cette collection depuis mon arrivée. La fièvre m’a prise en voyant autant de Kitty différentes à Osaka et… une image vaut mille mots :

samedi 29 mars 2008

Soubetsukai no1

Pour marquer la dernière semaine de mars et le début des grands chamboulements du printemps, nous sommes sortis fêter, tout en incluant les gens de Gaia et la gentille dame, appelons-la Lady-san, qui fait la voix de l’audioguide.
Parenthèse afin d’expliquer les chamboulements du printemps : chaque année au printemps les employés gouvernementaux, préfectoraux et municipaux qui occupent le même poste depuis 2ans ou plus changent d’emploi. Cela créé un mouvement de masse le premier avril, alors qu’environ la moitié des fonctionnaires à travers le pays changent de bureau.
De cette manière, chaque employé fait l’expérience de plusieurs postes et de plusieurs secteurs et devient en quelque sorte généraliste.
Ce grand ménage du printemps donne aussi lieu à d’innombrables soubetsukai, telle celle qui a eu lieu il y a quelques semaines en l’honneur de notre Bu-cho (voir bye bye bu-cho).
Ce vendredi, nous sommes donc allés prendre un verre pour souligner le départ de Yuki-sama qui quitte la région et déménage avec son fiancé, et d’Akagi-san, qui joue à la chaise musicale avec les autres employés de la ville.
Comme à toutes les sorties de bureau jusqu’à maintenant, il y eut baguettes dans le nez, danse de poulet et autres expressions imbibées d’alcool dont voici quelques photos (compromettantes). :)


























jeudi 27 mars 2008

Le Centre d'Information de Tanabe

Dans le cadre de ses ateliers de formation sur la communication interculturelle, le bureau a organisé une session de formation avec les bénévoles qui travaillent au Centre d’Information de Tanabe (tout près de la gare de Kii-Tanabe).
Pour que cette formation soit plus « vraie », Brad m’a demandé de jouer la touriste afin de tester les nouvelles compétences des bénévoles. La plupart d’entre eux ne me connaissant pas, j’étais l’actrice idéale.
(Mentionnons que la moyenne d’âge de ces bénévoles est de 80ans.)
(Aussi, à noter que l’équipe de tournage, c-à-d. caméraman et directeur, de Gaia est présente et suit Brad .)
Donc, j’arrive à l’heure prévue, et je fais mine d’être surprise par la quantité de gens (15 bénévoles, l’équipe de tournage et l’équipe du bureau) qui sont attroupés dans le petit bureau d’information.
Le tour est joué – les 15 bénévoles s’énervent et gigottent en disant « Okyakusama kita! Kita, gaijin no okyakusama kita! » (Une cliente! Une cliente étrangère est là!). Une brave dame se place, prête, derrière le comptoir. Je lui demande où se trouve l’auberge de jeunesse (en anglais). Cette question est accueillie par un concert de « youth youth youth » alors que la dame me pointe un endroit sur la carte.
C’est alors que Brad hurle « au suivant !», et un grand rire éclate : ils comprennent que je ne suis pas une vraie cliente :)

Durant une bonne demi-heure je pose des questions du genre « Où est l’arrêt d’autobus » et « Quel est un bon hôtel où passer la nuit à Hongu ». Le tout est filmé et les bénévoles semblent bien s’amuser. L’essentiel est qu’ils utilisent les outils (cartes, graphiques, listes) en anglais que le bureau leur a fourni à cet effet.
Comme question finale, je demande à un oji-san (monsieur âgé) s’il y a un restaurant dans le coin qui offre un menu en anglais, car j’ai vraiment très faim.
Le oji-san me montre un carte incluant les restaurants du centre-ville et leur plats principaux. Il m’explique qu’un restaurant en face de la gare offre un menu en anglais. Je fait mine de ne pas comprendre et il m’escorte dehors en me pointant le chemin. Et il m’accompagne, continue de me pointer le chemin. Nous traversons la rue. Puis un autre rue. Tout ce temps, le caméraman nous suit en riant.
Le oji-san me mène jusqu’au restaurant. Puis, il entre et va parler au chef. Il m’apporte le menu en anglais, et me pointe un plat. Quand je dis ok, il dit au chef de préparer le plat!
« Ano……. » (heu……) dis-je un peu hébétée, « ce n’est qu’une répétition, je n’ai pas vraiment faim. »
Et le oji-san de me regarder tout surpris : « Tu parles japonais toi????? »
Ils ont bien ris, les autres bénévoles – pauvre oji-san, il était seul à ne pas avoir compris que c’était une répétition. Une chose est sûre par contre, il était prêt à bien accueillir les visiteurs!

dimanche 23 mars 2008

Tenjinzaki


À quelques 15min de vélo du centre de la ville de Tanabe se trouve le cap Tenjinzaki, donnant sur la baie de Tanabe, et qui a été préservé dans son état naturel.
J’ai décidé d’aller y faire un tour un peu plus tôt aujourd’hui, malgré le temps qui semble osciller entre tempête et soleil.
Tenjinzaki est un cap surplombé d’une colline. Une vaste plage rocheuse (en marée basse) s’étend du pied de la colline, et mène jusqu’à une petit île.
Tenjinzaki a été le premier « National Trust » du Japon (un site naturel qui est acheté par les habitants de la région afin de le protéger).