lundi 31 mars 2008

Osaka & la fièvre Kitty

Osaka, 2e plus grande ville du Japon après Tokyo, est à quelques heures de Tanabe et j’ai décidé d’aller y passer la fin de semaine.
Ma principale raison pour y aller n’est pas culturelle – j’ai déjà par le passé visité Osaka et la région environnante, riche en temples, musées et histoire. Je dois donc admettre que ma motivation pour ce petit voyage est purement commerciale.
Donc, je suis partie avec une valise quasi-vide, et je suis revenue en trainant une valise remplie de trucs (pour ma défense, ce sont principalement des cadeaux); mon principal achat étant un nouvel appareil photographique (le mien étant antique).
Durant mon errance à travers les foules d’Osaka (il y a beaucoup de monde!) je suis tombée à chaque coin de rue sur des petits magasins vendant des omiyage, des présents que l’on ne peut se procurer que dans la ville ou région ou l’on se trouve et que l’on rapporte à tout notre entourage.
J’avais mentionné plus tôt (voir Cueillir des clémentines) les distinctions régionales qui existent au niveau de la nourriture. Ces distinctions se reflètent principalement dans la culture des omiyage . Ainsi en voyageant à Osaka, reconnue pour ses takoyaki, les boutiques d’omiyage offrent principalement des ensembles pour faire des takoyaki, des articles en forme de takoyaki (ex : portes-clefs), et d’autres articles arborant des takoyaki (ex : papeterie).
Maintenant, on peut faire la transition Kitty :
Hello Kitty est un miracle de marketing. Un « success-story » sans précédent. Créée en 1975, Hello Kitty devient vite populaire et Sanrio fait la sortie d’innombrables marchandises

à l’effigie de Kitty-chan. Elle a tôt fait de traverser les océans et maintenant, elle est reconnue à travers le monde.
Sanrio a rapidement exploité la culture des omiyage en créant des versions costumées de Kitty-chan exclusives à chaque préfecture, région et ville du Japon. Les costumes de Kitty-chan sont basés non seulement sur les aliments renommés dans cette région, mais aussi sur ses légendes et ses monuments célèbres, ou sur les sports qui y sont pratiqués.
Étant étudiante lors de mon premier voyage au Japon, je n’avais pas beaucoup de moyens pour acheter des souvenirs. En prenant conscience des multiples costumes de Kitty, j’ai donc décidé d’en faire collection : une (ou plus) Kitty pour chaque endroit du Japon visité.
J’ai uns Kitty qui fait de la planche à neige pour Nagano, une Kitty déguisée en pirate pour Hakone, une Kitty-Lolita en robe noire et cheveux bouclés pour le quartier de Harajuku à Tokyo, et j’en passe!
Maintenant que je ne suis plus étudiante, je me suis un peu laissée emportée par cette collection depuis mon arrivée. La fièvre m’a prise en voyant autant de Kitty différentes à Osaka et… une image vaut mille mots :

1 commentaire:

Anonyme a dit...

iiiiHello Kitty power super mignon, iiiiih!!!!!