samedi 5 avril 2008

Hanami

Avant que toutes les fleurs de cerisiers ne tombent (elles ne durent qu’une semaine environ) nous avons décidé de faire un second hanami après le travail vendredi.
Au départ, nous nous étions dit que nous achèterions un repas déjà préparé, mais après réflexion, Akagi est allé acheter un petit réchaud portatif à gaz, tout plein de légumes, de la viande et un chaudron : nous avons fait un nabe dehors sous les cerisiers près du sanctuaire Shinto le plus près – Tokei-jinja.
C’était délicieux et relaxant – recommandé à tous!

vendredi 4 avril 2008

Guide Gourmand

Entre autres projets du bureau de tourisme, nous sommes en charge d’effectuer la traduction des menus des restaurants qui font partie de la « Gourmet Map » c’est-à-dire la carte gourmande de Tanabe. Avais-je mentionné que l’on dit de Tanabe qu’elle a le plus grand nombre de restaurants au prorata de sa population, de tout le Japon? Plus de 200 restaurants sont regroupés près de la gare de Kii-Tanabe, dans un quartier nommé Ajikouji – pas mauvais pour une petite ville de 80 000 habitants. 29 restaurants ont été sélectionnés pour faire partie de ce guide gourmand et ont chacun une spécialité qui ne s’offre nulle part ailleurs en ville! Cela peut être assez déconcertant pour les nouveaux arrivant surtout si comme moi ces nouveaux arrivant ont quelques difficultés à lire les kanjis…
La carte sera donc disponible en anglais , les restaurants membres auront une affiche en vitrine pour les identifier aussi en anglais, et un menu bilingue! Le tour est joué : si vous voulez faire l’expérience de la cuisine japonaise, les restaurants de Tanabe sont accessibles à tous!
Un mot sur la mascotte : Chibiko Benkei. C’est une version mignonne du héro local, Benkei, un moine combattant légendaire du Moyen Age qui est célèbre surtout pour sa loyauté envers son maître et sa force surhumaine. Il n'a plus l'air bien méchant en mascotte par contre....Quant à moi, j’ai été mandatée pour faire le design des nouveaux menus bilingue et j’aime bien – mes tâches sont encore plus variées. Pour me remercier de l’aide, Akagi-san (bien qu’il ait quitté le bureau, nous avons toujours plusieurs projets en commun) a décidé de décorer subtilement mon vélo…. :)


mercredi 2 avril 2008

Soubetsukai no2

Après la fête d’au revoir de Yuki-sama et d’Akagi avec le Bureau, nous avons fait la fête pour tous ceux de notre département qui changent de poste hier, le 1er avril.
Une fois encore, nous avons débuté la soirée dans une Izakaya, c’est-à-dire une taverne traditionnelle japonaise où l’on sert des plats à partager (ci-dessous, plat de sashimi et de agemono – plats frits). Puis nous avons continué la soirée dans un karaoke (youppi!!).
Au cours de la soirée, toujours à l’izakaya, il y eut une période intense de photographie dans le tokonoma (alcôve traditionnelle dans les pièces de la maison qui servent à exposer de l’art ou des objets de valeur).Urano-san jouait au « placeur » en nous apportant desaccessoires à utiliser pour notre photo (dans mon casun coussin, un cintre et un couvercle en céramique quifut malencontreusement brisé…)
Bref, autre séance de photos compromettantes…



















lundi 31 mars 2008

Dernière journée pour l’équipe Saikou!














Aujourd’hui, 31 mars, c’est la dernière journée avant le grand chamboulement de l’année. Comme je l’ai déjà expliqué, chaque année au printemps s’effectue la rotation de la fonction publique au Japon. Les employés gouvernementaux, préfectoraux et municipaux qui occupent le même poste depuis deux ans changent d’emploi.
Dans le cas de notre bureau, Yuki-sama et Akagi-san nous quittent. Cela fait un gros trou dans le personnel du bureau (nous somme 6……) qui formait jusqu’à maintenant une équipe saikou (top!).
Une succession de gens se sont présentés au bureau tout au cours de la journée pour donner leurs meilleurs vœux à Yuki-sama, et pour souhaiter une bonne chance à Akagi-san. Nous sommes sortis sous les cerisiers pour le lunch, tous ensemble, et avons célébré un peu cette dernière journée. Il est bien dommage que cette équipe se sépare et même moi qui suis là seulement depuis 1 mois, j’en suis bien triste.
Mais ce n’est qu’un au revoir et nous reverrons Akagi-san régulièrement et Yuki-sama viendra nous voir aussi. Il faut voir ça autrement : ce n’est pas une fin mais un nouveau commencement (^^)y

さようなら言わなくて - また今度言ったほうがいいんじゃない?

Osaka & la fièvre Kitty

Osaka, 2e plus grande ville du Japon après Tokyo, est à quelques heures de Tanabe et j’ai décidé d’aller y passer la fin de semaine.
Ma principale raison pour y aller n’est pas culturelle – j’ai déjà par le passé visité Osaka et la région environnante, riche en temples, musées et histoire. Je dois donc admettre que ma motivation pour ce petit voyage est purement commerciale.
Donc, je suis partie avec une valise quasi-vide, et je suis revenue en trainant une valise remplie de trucs (pour ma défense, ce sont principalement des cadeaux); mon principal achat étant un nouvel appareil photographique (le mien étant antique).
Durant mon errance à travers les foules d’Osaka (il y a beaucoup de monde!) je suis tombée à chaque coin de rue sur des petits magasins vendant des omiyage, des présents que l’on ne peut se procurer que dans la ville ou région ou l’on se trouve et que l’on rapporte à tout notre entourage.
J’avais mentionné plus tôt (voir Cueillir des clémentines) les distinctions régionales qui existent au niveau de la nourriture. Ces distinctions se reflètent principalement dans la culture des omiyage . Ainsi en voyageant à Osaka, reconnue pour ses takoyaki, les boutiques d’omiyage offrent principalement des ensembles pour faire des takoyaki, des articles en forme de takoyaki (ex : portes-clefs), et d’autres articles arborant des takoyaki (ex : papeterie).
Maintenant, on peut faire la transition Kitty :
Hello Kitty est un miracle de marketing. Un « success-story » sans précédent. Créée en 1975, Hello Kitty devient vite populaire et Sanrio fait la sortie d’innombrables marchandises

à l’effigie de Kitty-chan. Elle a tôt fait de traverser les océans et maintenant, elle est reconnue à travers le monde.
Sanrio a rapidement exploité la culture des omiyage en créant des versions costumées de Kitty-chan exclusives à chaque préfecture, région et ville du Japon. Les costumes de Kitty-chan sont basés non seulement sur les aliments renommés dans cette région, mais aussi sur ses légendes et ses monuments célèbres, ou sur les sports qui y sont pratiqués.
Étant étudiante lors de mon premier voyage au Japon, je n’avais pas beaucoup de moyens pour acheter des souvenirs. En prenant conscience des multiples costumes de Kitty, j’ai donc décidé d’en faire collection : une (ou plus) Kitty pour chaque endroit du Japon visité.
J’ai uns Kitty qui fait de la planche à neige pour Nagano, une Kitty déguisée en pirate pour Hakone, une Kitty-Lolita en robe noire et cheveux bouclés pour le quartier de Harajuku à Tokyo, et j’en passe!
Maintenant que je ne suis plus étudiante, je me suis un peu laissée emportée par cette collection depuis mon arrivée. La fièvre m’a prise en voyant autant de Kitty différentes à Osaka et… une image vaut mille mots :