dimanche 16 mars 2008

Second pèlerinage (3 de 4) – La tradition

Après ce bon repas, nous faisons un bref arrêt à Ipposugi – un petit Oji entouré d’arbres vieux de 700 à 800ans. Toutes les branches de ces cèdres géants pointent vers le sud : la direction du paradis du bouddha Amida, et du sanctuaire de Nachi. Ce lieu est donc particulièrement sacré, et les pèlerins y ont construit un Oji. Nous y prenons des photos avec Kashi-chan an costume d’époque.

Kashi-chan a continué de se sacrifier pour les journalistes en posant ensuite dans le bain de Tsuboyu à Yunomine Onsen. Tsuboyu est le seul bain de source chaude enregistré comme patrimoine mondial de l’UNESCO dans lequel on peut encore se baigner. L’histoire de Yunomine est riche et un peu trop longue pour cette entrée de blog…. Une autre fois!










Ci-haut : Onsen tamago - des oeufs cuits
directement dans la source chaude.


Nous nous dirigeons ensuite vers la demeure du dernier artisan de chapeaux traditionnels de la région. M. Shiba est consacré « Trésor National Vivant », étant le dernier à faire les chapeaux en écorce de cèdre qui étaient jadis portés par les pèlerins - et sont aujourd’hui toujours portés par les moines Yamabushi.
M. Shiba nous explique qu’il a appris la technique de son père qui était artisan avant lui, qui lui l’avait appris de son père. L’art est maintenant presque perdu, puisque personne après M. Shiba ne continue la tradition.
Les chapeaux coniques en écorce de cèdre sont particulièrement technologique (oui oui!) – l’écorce de cèdre lorsque sèche laisse bien passer l’air, mais lorsque mouillée se dilate pour fermer tous les interstices du chapeau, protégeant ainsi celui qui le porte de la pluie.

Après ce court arrêt chez M. Shiba, nous poursuivons notre route vers Hongu où nous avons rendez-vous avec le groupe local de Taiko (tambour japonais) pour un atelier. Le groupe Okukumano-daiko se présente en spectacle un peu partout dans la région, et joue aussi au cours des festivals.
Les taikos sont vraiment impressionnant : le groupe a deux taikos géants, chacun fait à partir du tronc d’un seul arbre. Après une courte présentation, nous avons pu les essayer - ils résonnent jusqu’à l’intérieur de nous. Bref, cela m’a donné le goût d’en faire aussi!

1 commentaire:

Anonyme a dit...

C'est une joie, de t'accompagner dans cette aventure à travers la région sacrée du Japon. Au plaisir de te lire.
Mumtrottine