Notre première journée de marche débuta comme prévu vers les 8h, à partir de Takijiri-oji.
Kashi avait des bâtons de marche, auxquels je n’avais pas pensé. Heureusement pour moi, des bâtons de bamboo de différentes grandeurs sont disponibles aux points importants (Takijiri-Oji, Takahara-jinja, Fushiogami-Oji, etc.), j’ai donc pu m’équiper un peu mieux pour ma marche.
Nous avons pris quelques clichés, et nous sommes mises en route, de très bonne humeur toutes les deux.
vendredi 13 juin 2008
lundi 9 juin 2008
Mon pèlerinage
Après mon petit voyage en solitaire, je suis revenue à Tanabe afin d’effectuer un vrai pèlerinage, cette fois-ci accompagnée de Kashi, qui, bien que née dans la région, n’avait elle non plus jamais effectué le voyage complet à pied sur les routes de Kumano.
Je dis « vrai pèlerinage » car lors des autres excursions que j’ai auparavant effectuées dans le cadre de mon travail, nous n’avions parcourus que quelques sections du chemin de pèlerinage de Kumano kodo.
Donc, Kashi et moi avons planifié cette excursion en prévoyant bandages (nous ne sommes pas habituées à marcher plus de 10h par jour, des blessures sont donc à prévoir), eau et stricte nécessaire de voyage – pas besoin de tente ou autre équipement car nous avons réservé un ryokan pour chaque soirée.
Nous comptons partir de Takijiri-oji, à 30min d’autobus du centre-ville de Tanabe, et le début des sections de la route enregistrées comme patrimoine mondial. La première journée sera longue : nous marcherons lentement, n’ayant pas eu le temps de nous entrainer rigoureusement avant le départ. Nous sommes toutes les deux en forme physique moyenne, n’étant pas particulièrement sportives ni l’une ni l’autre. Nous avons cependant marché ensemble auparavant, et avons un rythme similaire, nous sommes donc confiantes que nous réussirons, malgré la lenteur de notre marche.
Brad nous a d’ailleurs bien conseillé, lui qui était guide dans les montagnes rocheuses canadienne, sais bien s’occupé de groupes avec divers niveaux de marcheurs. Le but, dit-il, est d’avoir un rythme que nous pourrons garder tout au long de la journée et ce dès le départ. Il ne faut donc pas partir trop rapidement, ou bien accélérer vers la fin : c’est le meilleur moyen de se fatiguer trop vite ou de se blesser.
Avec tous ces bons conseils en tête (surtout ne pas oublier de bien boire et manger), nous nous sommes donc préparées et avons prévu prendre l’autobus de 7h30, et arriver à notre premier logis vers 17h00.
Avec tous les préparatifs terminés, nous allons souper, Kashi, Brad et moi, avec Tada-kaicho, la directrice du bureau de tourisme qui ne pourra se joindre à nous plus tard dans la semaine pour mon party d’aurevoir (un autre :).
Nous avons mangé italien, un petit resto très sympathique où je n’avais jamais mangé auparavant. Merci beaucoup pour tout Tada-kaicho! :)
Je dis « vrai pèlerinage » car lors des autres excursions que j’ai auparavant effectuées dans le cadre de mon travail, nous n’avions parcourus que quelques sections du chemin de pèlerinage de Kumano kodo.
Donc, Kashi et moi avons planifié cette excursion en prévoyant bandages (nous ne sommes pas habituées à marcher plus de 10h par jour, des blessures sont donc à prévoir), eau et stricte nécessaire de voyage – pas besoin de tente ou autre équipement car nous avons réservé un ryokan pour chaque soirée.
Nous comptons partir de Takijiri-oji, à 30min d’autobus du centre-ville de Tanabe, et le début des sections de la route enregistrées comme patrimoine mondial. La première journée sera longue : nous marcherons lentement, n’ayant pas eu le temps de nous entrainer rigoureusement avant le départ. Nous sommes toutes les deux en forme physique moyenne, n’étant pas particulièrement sportives ni l’une ni l’autre. Nous avons cependant marché ensemble auparavant, et avons un rythme similaire, nous sommes donc confiantes que nous réussirons, malgré la lenteur de notre marche.
Brad nous a d’ailleurs bien conseillé, lui qui était guide dans les montagnes rocheuses canadienne, sais bien s’occupé de groupes avec divers niveaux de marcheurs. Le but, dit-il, est d’avoir un rythme que nous pourrons garder tout au long de la journée et ce dès le départ. Il ne faut donc pas partir trop rapidement, ou bien accélérer vers la fin : c’est le meilleur moyen de se fatiguer trop vite ou de se blesser.
Avec tous ces bons conseils en tête (surtout ne pas oublier de bien boire et manger), nous nous sommes donc préparées et avons prévu prendre l’autobus de 7h30, et arriver à notre premier logis vers 17h00.
Avec tous les préparatifs terminés, nous allons souper, Kashi, Brad et moi, avec Tada-kaicho, la directrice du bureau de tourisme qui ne pourra se joindre à nous plus tard dans la semaine pour mon party d’aurevoir (un autre :).
Nous avons mangé italien, un petit resto très sympathique où je n’avais jamais mangé auparavant. Merci beaucoup pour tout Tada-kaicho! :)
Hitori tabi - Beppu
Beppu s’avère être un mélange du très touristique et du très local. La petite ville est reconnue pour ses sources chaudes et ses bains de sables chauds. Certains des geysers ont été aménagés en sortes de parcs appelés les « Enfers » - il y a plusieurs bassins colorés à quelques coins de rues les uns des autres représentants chacun l’enfer de la mer, de la terre, du feu, etc.
Pour ma part, je n’avais pas l’intention de visiter les Hells. Je voulais plutôt aller découvrir les petits onsens reculés qui sont mentionnés dans le Lonely Planet. Je suis donc sortie des sentiers battus et suis allée me tremper les pieds (l’eau était vraiment très chaude) dans une petite source naturelle sommairement aménagée et gratuite, au cœur des montagnes.
Je suis ensuite redescendue et j’ai visité l’Enfer de la mer… ça m’a suffit. J’ai plutôt voulu aller essayer un rotenburo maison qu’un homme aimant les bains a fait construire dans sa cour. J’y étais seule, tout comme au premier bain, et la vue sur la ville et l’océan au loin était magnifique. Ça en valait le détour!
Je suis ensuite allée prendre un de ces fameux bains de sable – enterrée sous plusieurs kilos de sables fumants, avec seulement le visage qui dépasse, je n’ai pu tenir que 15minutes. Mais c’était oh combien confortable!
J’en ai ensuite profité pour aller manger dans un petit sushiya-san recommandé par le propriétaire du Ryokan où je logeais. C’était un tout petit resto-comptoir, et je me suis tout de suite sentie bien à l’aise – c’était un resto familial, et local, avec des poissons frais pêchés quelques heure plus tôt : un vrai délice!
Le ryokan offrait aussi ses bains privés (3) et onsen maison – je m’y suis donc rebaignée après mon repas… et ensuite je me suis couchée, complètement vidée. 4 bains brûlants par jour, c’est peut-être trop…
Le lendemain, encore vidée et déçue de la température maussade, je decidai de prendre le train plus tôt : à sept heure de Tanabe, le retour serait long, et je devait prendre du repos en prévision de mon prochain petit voyage…
Pour ma part, je n’avais pas l’intention de visiter les Hells. Je voulais plutôt aller découvrir les petits onsens reculés qui sont mentionnés dans le Lonely Planet. Je suis donc sortie des sentiers battus et suis allée me tremper les pieds (l’eau était vraiment très chaude) dans une petite source naturelle sommairement aménagée et gratuite, au cœur des montagnes.
Je suis ensuite redescendue et j’ai visité l’Enfer de la mer… ça m’a suffit. J’ai plutôt voulu aller essayer un rotenburo maison qu’un homme aimant les bains a fait construire dans sa cour. J’y étais seule, tout comme au premier bain, et la vue sur la ville et l’océan au loin était magnifique. Ça en valait le détour!
Je suis ensuite allée prendre un de ces fameux bains de sable – enterrée sous plusieurs kilos de sables fumants, avec seulement le visage qui dépasse, je n’ai pu tenir que 15minutes. Mais c’était oh combien confortable!
J’en ai ensuite profité pour aller manger dans un petit sushiya-san recommandé par le propriétaire du Ryokan où je logeais. C’était un tout petit resto-comptoir, et je me suis tout de suite sentie bien à l’aise – c’était un resto familial, et local, avec des poissons frais pêchés quelques heure plus tôt : un vrai délice!
Le ryokan offrait aussi ses bains privés (3) et onsen maison – je m’y suis donc rebaignée après mon repas… et ensuite je me suis couchée, complètement vidée. 4 bains brûlants par jour, c’est peut-être trop…
Le lendemain, encore vidée et déçue de la température maussade, je decidai de prendre le train plus tôt : à sept heure de Tanabe, le retour serait long, et je devait prendre du repos en prévision de mon prochain petit voyage…
Hitori tabi - Fukuoka
Après ma visite de Miyajima, je retourne à Hiroshima en train pour prendre le Shinkansen jusqu’à Fukuoka. Je quitte pour la première fois l’île principale de Honshu et me dirige vers Kyushu.
Fukuoka me donne un léger choc suite aux grands espaces de Miyajima : c’est une très grande ville (la plus grande de l’île) et extrêmement moderne. Je n’ai pas eut le temps de beaucoup visiter et je suis restée principalement au centre-ville, mais cette ville m’a semblé être une Tokyo sur stéroïdes. Elle grossit vite, en plein essor économique, mais un peu n’importe comment. C’est ma première impression…
Je cherche les yatai, les vendeurs de la rue, qui s’installent après le coucher du soleil pour vendre des soupes ramen et autres fast food typiquement japonais. Les ramen tonkatsu sont la spécialité de l’endroit, et ceux que j’ai goûté était vraiment à la hauteur de leur réputation!
Je ne suis tout de même pas fâchée de quitter Fukuoka pour me diriger vers Beppu, petite ville de la grosseur de Tanabe et ma dernière destination.
Fukuoka me donne un léger choc suite aux grands espaces de Miyajima : c’est une très grande ville (la plus grande de l’île) et extrêmement moderne. Je n’ai pas eut le temps de beaucoup visiter et je suis restée principalement au centre-ville, mais cette ville m’a semblé être une Tokyo sur stéroïdes. Elle grossit vite, en plein essor économique, mais un peu n’importe comment. C’est ma première impression…
Je cherche les yatai, les vendeurs de la rue, qui s’installent après le coucher du soleil pour vendre des soupes ramen et autres fast food typiquement japonais. Les ramen tonkatsu sont la spécialité de l’endroit, et ceux que j’ai goûté était vraiment à la hauteur de leur réputation!
Je ne suis tout de même pas fâchée de quitter Fukuoka pour me diriger vers Beppu, petite ville de la grosseur de Tanabe et ma dernière destination.
Hitori tabi - Miyajima
Le lendemain, je pars tôt d’Hiroshima et me rends par bateau à Miyajima. L’image de ce tori sur pilotis, en plein milieu de la mer, est très reconnue de part le monde. C’est le 3e site du patrimoinde mondial de l’UNESCO (après Himeji et le Dôme atomique d’Hiroashima) que je visite durant ce voyage.
Il y a énormément de touristes sur la petite île de Miyajima… et presqu’autant de daims. Tout comme à Nara, près de Kyoto, les daims sont dociles et presque apprivoisés. Et ils sont partout, et n’ont pas de prédateurs naturels. Le sanctuaire d’Itsukushima est coloré, très étendu et aussi sur pilotis. Lors de ma visite, un mariage était en cours de célébration. Un moine en traditionnel costume de lion (je crois) a offert une dance aux nouveaux mariés. C’est une chance que j’y était à ce moment et que j’ai pu le photographier…
Il y a énormément de touristes sur la petite île de Miyajima… et presqu’autant de daims. Tout comme à Nara, près de Kyoto, les daims sont dociles et presque apprivoisés. Et ils sont partout, et n’ont pas de prédateurs naturels. Le sanctuaire d’Itsukushima est coloré, très étendu et aussi sur pilotis. Lors de ma visite, un mariage était en cours de célébration. Un moine en traditionnel costume de lion (je crois) a offert une dance aux nouveaux mariés. C’est une chance que j’y était à ce moment et que j’ai pu le photographier…
Hitori tabi - Hiroshima
Hiroshima est bien sûr tragiquement célèbre en tant que première ville victime de la bombe atomique, le 6 août 1945 à 8 h 15.
J’ai d’ailleurs concentré ma visite autour du parc de la paix, du dôme atomique et du musée de la paix. Troublant, tragique, et provoquant de grandes questions sur notre humanité. Une journée profondément perturbante, mais je me devais de la vivre, d’aller porter respect aux victimes, en tant qu’être humain.
J’ai d’ailleurs concentré ma visite autour du parc de la paix, du dôme atomique et du musée de la paix. Troublant, tragique, et provoquant de grandes questions sur notre humanité. Une journée profondément perturbante, mais je me devais de la vivre, d’aller porter respect aux victimes, en tant qu’être humain.
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